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son admiration et sa reconnaissance pour celui qui l’avait si bien sauvée.

Noël éperdu, prêt à pleurer lui-même, se rejeta dans ses paperasses. Comme il tendait à Sabine un paquet cacheté et qui devait contenir des lettres :

— Gardez-les, lui dit-elle en le repoussant. Elles vous appartiennent puisque vous les avez conquises.

— Mais… en savez-vous le compte ? dit Noël en insistant.

— Puis-je compter après vous ? répondit Sabine avec un triste sourire.

Et d’un geste elle jeta le paquet au feu.

Le moment vint où ils n’eurent plus rien à se dire.