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même heure où elle l’avait reçu la première fois, pour lui remettre les pièces et lui donner ses explications.


Quelle différence de cette seconde visite à la première ! de l’anxiété qui l’oppressait huit jours auparavant, en venant chercher le mot d’une énigme effrayante pour sa tendresse, l’aveu d’un danger contre lequel son dévouement échouerait peut-être, à la joie qui l’inondait en apportant à Sabine la nouvelle de sa délivrance et de sa dignité reconquise !

Lui-même il se sentait transfiguré, rajeuni de toutes les années qu’il avait perdues sans elle. Il retrouvait une joie d’en-