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portée de cette révolution financière, et l’eut calculée à son profit. La fortune s’offrait à lui, et il alla de l’avant, sûr en cas de défaite que la haute protection assurée par la crainte qu’il inspirait saurait bien le tirer d’affaire. Dès les commencements il se signala comme le plus intelligent des courtiers, et conquit l’estime de quelques banquiers auxquels il ne s’attacha qu’à la passade et seulement pour couvrir son jeu, mais qu’il eut néanmoins l’adresse de servir et d’aider de son indépendance d’homme irresponsable et sans conséquence. Denis de Vauchelles fut l’un de ceux qu’il aborda en dernier, comme le plus redoutable et