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s’était résignée à aller vivre à cent lieues de Paris, d’une pension que lui jetait son ancien amant, à la condition du secret, Martial dès l’âge de treize ans opprimait, maltraitait sa mère pour obtenir d’elle l’aveu de sa naissance. Maître du nom de son père, il s’en était venu droit à Paris avec la résolution prise de sang-froid de s’en faire un instrument d’intimidation, et il le porta audacieusement jusqu’au jour où un acte dangereux l’ayant mis sous la main de la justice, le père effrayé obtint le silence des juges en stipulant que défense serait faite à ce coquin précoce d’usurper son nom. Martial ne fut donc pas jugé ; mais dès ce