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où exposée par l’attrait séduisant de sa personne à tous les hommages, Sabine n’arrivât par la comparaison à découvrir ou à confirmer quelque qualité à l’amant qu’elle avait perdu. Lui seul était vraiment beau, vraiment tendre, vraiment sincère.

De plus, bien que séparée de lui par un monde, Sabine n’avait pas été de son côté sans recueillir quelques nouvelles de Noël. Elle savait sa retraite obstinée, ses travaux, ses succès. Elle était au fait de ses voyages. Et chacun de ces bruits, en augmentant son dépit contre elle-même, lui confirmait le bonheur de sa première rencontre.