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Sa rentrée dans le monde, où il n’avait pas reparu depuis sa fuite, fut pour lui comme un début flatteur. Cette jeunesse toute entière dépensée dans des travaux si graves, dans des voyages lointains et périlleux ; ce contraste des qualités les plus aimables du jeune âge et de grâces pour ainsi dire vierges, on le sentait, avec les occupations les plus sérieuses, intéressèrent naturellement. La faveur avouée d’un grand ministre, et sa nomination infaillible dans un des colléges électoraux dont la convocation était prochaine, achevèrent de le mettre en évidence. Son aventure oubliée trouva, le temps aidant, dans quelques salons des évocateurs