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tions fantastiques et terrifiantes, crimes inouïs, etc., etc.

Noël passa comme un autre par cette phase de délire juvénil. Il employa des journées à se donner à lui-même la comédie de sa douleur et de sa vengeance, excusable en ceci du moins qu’il avait, lui, une véritable injure à venger. Toutefois un orgueil supérieur le garda des extrémités où les jeunes gens de son âge achèvent de se rendre ridicules en se compromettant.

Cette pensée : « l’amour ne veut pas de moi » le conduisit à chercher ailleurs une supériorité qui pût être pour lui comme une revanche de sa première