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lequel Noël, comme tant d’autres, vint échouer, lorqu’après une multitude de supplications épistolaires, — Sabine avait permis à Noël de lui écrire, et on pense qu’il ne s’en fit pas faute, — il s’avisa de présenter une requête en forme et de se prévaloir de ce qu’il regardait comme des droits. Sabine alors se sentit en face d’un danger réel : elle entrevit sa liberté aliénée, sa réputation livrée à la discrétion d’un enfant loyal, elle le croyait, mais auquel l’exaltation du bonheur pouvait faire commettre des imprudences.

— Ma chère petite, lui disait un soir à l’oreille une de ces vieilles auxquelles