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ne créeront pas des embarras à nos agents qui ont bien assez de difficultés à débattre avec les consuls. Or, monsieur, je vous le répète, vous nous compromettez. On ne reçoit que plaintes de vous aux ambassades et dans les consulats. Croyez-vous que nous allons créer des missions particulières pour défendre vos banques avec l’argent de l’État ? Allez porter vos explications au ministère des finances, si on veut bien les y recevoir, ce dont je doute, car le ministre est furieux contre vous. Quant à nous, nous n’entendons rien à vos affaires, et nous n’avons nulle envie de nous en mêler.

— Mais, monsieur le ministre, objecta