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que les hasards même sont pour eux ? Cher enfant, les nouvelles que vous m’apprenez m’enchantent, car elles comblent une lacune de mes ambitions pour vous. Je vous voulais en bonne route, dans un poste conforme à votre mérite et où vos talents pussent se faire valoir, et vous y voilà, ce me semble ? Il ne me restait qu’à vous voir heureux, et vous allez l’être… J’imagine, continua-t-il d’un air bonhomme, que ce n’est pas le mari qui vous gêne. Il mérite son sort pour avoir méconnu une telle femme, et d’ailleurs, c’est un misérable dont les affaires sont si mauvaises, que nous hésitons à le protéger en Allemagne, où il a