Page:Asselineau - La Ligne brisée, 1872.djvu/109

Cette page a été validée par deux contributeurs.

de la dernière gravité, et je crains, je l’avoue, de lui paraître indigne de ses bontés.

— Qu’est-ce, monsieur ?

— Tout dans un mot, répliqua Noël en se laissant tomber sur un fauteuil : il faut que je parte. Le consulat de Singapour est vacant ; je viens vous le demander.

— Êtes-vous fou ? s’écria le ministre dont les lunettes flamboyèrent. Partir ? Singapour ? Vous moquez-vous de moi ? Vous voulez vous éloigner, nous priver de vos services au moment où nous comptons sur vous ? Car, vous le savez, la dissolution est prononcée, et nous vous portons dans un collége.