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étaient retouchées de la main de cet habile peintre, etc. »

Nous pouvons aujourd’hui nous faire une exacte idée de ce désastre, après que l’inventaire des objets détruits, et qui fait partie de l’un des fonds du département des manuscrits à la Bibliothèque nationale, a été livré au public. Cet inventaire, rédigé, à ce que l’on suppose, en vue d’obtenir du roi une indemnité, a été publié presque simultanément, dans la même année, par le Cabinet historique de M. Louis Paris et par les Archives de l’art français (juillet et septembre 1856). Il occupe dans ce dernier recueil seize pages in-octavo, y compris les annotations et éclaircissements, d’ailleurs très-utiles, de M. Anatole de Montaiglon, ce qui ne nous permet pas de le reproduire ici in extenso.

Après un récit sommaire de la marche de l’incendie, attribué à une vengeance, et à une vengeance qui se trompait d’adresse, nous avons dans cette pièce l’état et l’estimation approximative des objets brûlés, classés par