Page:Asselin - Les évêques et la propagande de l'Action catholique, 1915.djvu/3

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Avertissement


Quand je portai mes premiers coups à l’Action catholique, il n’entrait nullement dans mes intentions de lui consacrer la moitié d’un in-12 de trois cents pages. Il suffit de lire mes articles sur « l’Action catholique, les évêques et la guerre » pour voir que, tout en y discutant à fond la prétendue autorité dogmatique des évêques touchant notre participation à la guerre, je n’ai pas eu la prétention d’y réfuter tous les sophismes mis en circulation jusque-là par ce journal. J’étais parti avec l’idée d’un ou deux articles. Les développements de la lutte en ont d’abord exigé quatre — les quatre que j’ai réédités en une première brochure. Au moment où j’allais tirer ma dernière cartouche avec un unique article sur les procédés de propagande de l’Action catholique, l’organe de l’archevêché de Québec, convaincu sans doute que je n’aurais ni le temps ni la patience de répliquer, crut pouvoir à la fois me convaincre d’exagération et se dégager, par une « mise au point » où elle présentait sa campagne impérialiste sous le jour le plus inoffensif. Elle disait en effet le 10 octobre :

Le gouvernement légitime du Canada ayant décidé que le concours que nous de-

— 1 —