Page:Asselin - L'œuvre de l'abbé Groulx, 1923.djvu/57

Cette page a été validée par deux contributeurs.
57

Ces réserves faites, n’hésitons pas à proclamer que l’histoire de l’abbé Groulx s’étaie sur une documentation abondante et, à notre sens, inattaquable. Même lorsqu’il ne prétend qu’à vulgariser, il a soin de contrôler par la confrontation des textes tous les faits qui lui paraissent sujets à caution. Parmi les références de sa Naissance d’une race, je relève au hasard, au risque de vous étourdir : les Bulletins des recensements, Faillon, Sulte, Salone, l’abbé Lortie, Rameau, le Jean Talon de M. Chapais, les deux Gosselin, Mgr Tanguay, les Relations des Jésuites, Edmond et Pierre-George Roy, Ferland, l’Émigration percheronne au Canada (de la Sicotière) ; Léon Gérin, les Édits et ordonnances royaux, Pierre Boucher, le Village sous l’ancien régime de Babeau ; Tocqueville, LePlay, le P. Charlevoix, le P. Chrétien-Leclercq, La Hontan (parfois véridique), Dollier de Casson, les Arrêts du Conseil supérieur, les Jugements et Délibérations du Conseil souverain, Bancroft, Edmond de Nevers, Decelles, Marcel Dubois, Parkman ; l’Administration monarchique en France, de Chéruel ; Casgrain, Fustel de Coulanges, l’abbé Couillard-Desprées, La Rochemonteix, Fauteux (pour l’inventaire des livres au moment de la conquête), l’Ancien régime et la Révolution, de Pierre de la Gorce, les mémoires de Mgr de Saint-Valier, les mandements des évêques de Québec, Lescarbot, la Monographie du Perche de DesRiviers, les titres seigneuriaux, la Vie de la