quarante rats en sortirent et se sauvèrent, tandis que le sac qui était remué était intact dans toutes ses parties. »
Ne sent-on pas dans ce conte l’influence biblique et koranique ?
Et Pharaon ne traite-t-il pas le peuple comme ce peuple a été habitué d’être traité depuis des milliers d’années ?
Ne sent-on pas, en outre, l’inimitié du peuple contre ses gouvernants, dans ce trait que si Pharaon n’était pas puissant et par- tant intraitable, le peuple le détruirait, lui. Pharaon, le sac représentant Pharaon, et les rats le peuple ?
Dans le même genre, on raconte encore :
« Autrefois le peuple d’Égypte était spirituel, léger et délié d’esprit, car le pays était couvert de pistachiers et le fond de la nourriture du peuple était la pistache.
» Pharaon vint ; il s’aperçut qu’il ne pourrait se rendre maître des Égyptiens que s’il alourdissait leur esprit.
» Il ordonna d’abattre tous les pistachiers et fit remplacer la culture de la pistache par celle de la fève.