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BIHANG TILL K. SV. VET.-AKAD. HANDL. RAND 12. N:0 13.

faitement comparables. Afin d’éliminer, autant que possible, l’inexactitude (insignifiante) de la conductibilité, que l’on peut supposer provenir par le remuage, décrit au § 6, a été déterminé comme la résistance de l’eau distillée, après que l’eau a été remuée de la même manière que les solutions examinées.

Les raisons pour ce mode de calculer l sont :

1:o. Dans la proposition 3 (§ 15), basée sur des recherches indépendantes des observations ci-dessous, il a été prouvé : que » la conductibilité d’une solution de sel diluée (ci dessus ) est égale à la somme de la conductibilité du sel dissous (ci-dessus l) et de la conductibilité du dissolvant » (dans la formule (4) égale à ).

2:o. Quelques séries sur de solutions d’un même sel ont été faites avec des eaux distillées de pureté différente (c’est-à-dire où , pour l’une des eaux, est 0,5, pour l’autre, 0,04 environ). Les valeurs qui en ont été calculées (selon la formule 4), correspondent bien les unes avec les autres.

3:o. La régularité des séries des solutions salines, calculées ainsi (selon la formule 4), est une vérification (à posteriori) de la justesse de la formule (voiries tableaux A et B § 11).

Le tableau A a été calculé de la manière décrite. Il montre que lorsque une solution saline est diluée dans une certaine relation, la conductibilité diminue (ou la résistance augmente) dans une certaine autre relation. Pour rendre ces nombres comparables les uns aux autres (dans les séries diverses), une récalculation a été faite par laquelle toutes les dilutions sont réduites à la proportion de 1 : 2. Ce calcul se fait de la manière suivante. Si l : u est la proportion entre les dilutions de deux solutions du même sel, examinées consécutivement, (c’est-à-dire, l’une des solutions est u fois plus diluée que l’autre), la proportion entre les résistances est, selon le tableau A, dans les deux cas = l : m (c’est-à-dire, l’une des solutions a une conductibilité m fois moindre que celle de l’autre).

Si ensuite 1 : x est la proportion entre la résistance de deux solutions, quand les dilutions sont en proportion de 1 : 2, la relation suivante aura lieu. Si la dilution est = 1 : 2μ le rapport des résistances (si le procédé s’effectue d’une manière égale dans toute son étendue) doit être 1 : xμ. En conséquence, nous avons :