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sont beaucoup moins marquées. Elles n’atteignent guère que un pour cent. Les nuages de notre atmosphère terrestre se comportent d’une façon tout opposée, ce qui s’explique aisément par les conditions de la circulation atmosphérique[1].

Dans le cas que nous considérons, la position du soleil par rapport à la terre a seule de l’importance. On voit que la période de 25,93 jours ne correspond à aucune des durées de rotation synodique d’une partie quelconque de la photosphère solaire. La plus faible différence est celle qui se rapporte à l’équateur, et il semblerait indiqué que ce fut avec celui-ci que nous établissions nos comparaisons, car la terre ne s’écarte jamais beaucoup du plan équatorial solaire. Elle y retourne d’ailleurs périodiquement deux fois par an.

Une autre particularité vient s’ajouter à ce qui précède. Plus un point est éloigné du centre du soleil, plus sa rotation est rapide, sa durée plus courte. Ainsi, la révolution synodique des facules à l’équateur solaire est, — en moyenne —, de 26,06 jours, celle des taches de 26,82 jours et celle de la photosphère de 27,3 jours. En ce qui concerne les masses d’hydrogène qui se trouvent plus haut, c’est-à-dire plus éloignées du centre, Adams a fait voir qu’elles ont, sur toute la surface du soleil, la même vitesse, savoir environ 23 jours de rotation sidérale ou 24,5 jours de rotation synodique. Certaines facules plus éloignées du centre tournent en moins de 26 jours, et nous arrivons ainsi à cette conclusion, que la durée de nos périodes de 25,93 jours est d’accord avec celle de la rotation des facules situées très haut dans la région équatoriale du soleil, et qu’elle est probablement connexe à celle-ci. Cela vient cor-

  1. Peut-être les couches atmosphériques les plus élevées (de 20 à 80 kilomètres d’élévation) font-elles une exception à cet égard. Les nuages lumineux nocturnes, qui furent vus à Berlin de 1883 à 1892 (après l’éruption du Krakatoa) et qui se tenaient dans ces régions élevées, avaient par rapport à la surface du globe, un mouvement de sens inverse à celui des cirrus, qui cheminent vers l’Est.