TACHES solaires. |
AURORES boréales. |
TACHES solaires. |
AURORES boréales. | |
Années de maxima. | 1728 1739 1750 1762 1770 1778 1788 |
1730 1741 1749 1761 1773 1778 1788 |
1804 1816 1830 1837 1848 1860 1871 1883 1893 1905 |
1805 1819 1830 1840 1850 1862 1871 1882 1893 1905 |
Années de minima. | 1734 1745 1755 1767 1776 1785 1798 |
1735 1744 1755 1766 1775 1783 1799 |
1811 1823 1834 1844 1856 1867 1878 1889 1900 |
1811 1822 1834 1844 1856 1866 1878 1889 1900 |
marqués au commencement et à la fin du xviiie siècle ; le dernier fut celui de 1788, après quoi pendant toute la période de 1800 à 1830 les aurores boréales devinrent fort rares. Il en fut de même pendant une série d’années au milieu du xviiie siècle. Les années 1850 et particulièrement 1871 donnèrent des maxima très importants ; depuis lors nous sommes de nouveau dans une période de calme.
On trouve, dans la littérature qui concerne notre sujet, des indications fort diverses concernant la hauteur à laquelle se produisent les aurores. D’une façon générale cette hauteur semble être d’autant plus grande que le lieu de l’observation est plus voisin de l’équateur. Cela concorde très bien avec la faible déviation des rayons cathodiques vers la surface du globe, dans les contrées éloignées du pôle. On a cherché à mesurer ces hauteurs, et Gyllenskiöld a trouvé, au Spitzberg, une hauteur moyenne de 55 kilomètres. Dans le Nord de la