denskiöld : « La plupart des météorites consistent en un tissu
extrêmement fin de divers alliages métalliques. La masse du
fer météorique est souvent si poreuse, qu’elle s’oxyde au contact
de l’air comme une éponge de fer. Le fer palladique présente,
Fig. 37. — Chondrites granuleuses dans la pierre météorique de Sexes.
Agrandissement 1 : 70 d’après G. Tschermak.
lorsqu’on le coupe transversalement, cette propriété si
désolante pour le collectionneur. Il en est de même des fers
météoriques de Cranbourne, de Toluca, et d’autres encore, —
à vrai dire, de presque tous les fers météoriques sans exception.
Tout semble indiquer que ces masses de fer cosmique se sont
constituées dans les espaces célestes ; les atomes de fer, de
nickel, de phosphore, etc., se sont ajoutés à d’autres atomes, à
peu près comme dans une solution métallique le courant
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nature des météorites