ment très chargés de fines poussières, qui peuvent parfaitement
Fig. 36. — Expérience de Nichols et Hull, pour la reproduction des effets des queues de comète. La lumière d’une lampe à arc est projetée à travers une loupe, sur de fines poussières tombant d’un orifice.
aider à la condensation des matières formant la queue des
comètes. Il est probable
encore que dans ces
mêmes circonstances, et
par suite de la production
toujours simultanée
des facules en abondance,
la radiation ionisante
du soleil est plus
forte qu’en temps ordinaire.
Nichols et Hull ont essayé d’imiter la production des queues cométaires. Ils ont fait chauffer au rouge des spores du champignon Lycoperdon Bovista (ou vesse de loup) qui sont à peu près sphériques et dont le diamètre est de 0,002 mm. Ils ont obtenu ainsi des masses spongieuses de charbon d’une densité moyenne de 0,1. Ces corpuscules furent introduits en même temps qu’un peu de poudre d’émeri dans une ampoule en forme de sablier (fig. 36), dans laquelle on fit ensuite le vide, aussi parfaitement que possible. Retournant l’ampoule, on laissa tomber le mélange en filet très mince, dans la partie inférieure. Celle-ci était éclairée latéralement