ment du xviie siècle Kepler était d’opinion que le soleil repoussait
la queue des comètes. Newton fit voir comment on peut
calculer leur vitesse, en prenant pour point de départ la forme
de ces queues. Il est préférable cependant de déduire cette
vitesse de l’observation directe. Elles ne sont en effet nullement
Fig. 34. — Comète de Swift (1892, I).
uniformes, comme on les représente en général sur les
images, mais elles contiennent fréquemment plus d’un centre
ou noyau (fig. 33) dont le mouvement peut être directement
aperçu et mesuré.
Olbers a conclu de ses études cométaires, au commencement du siècle dernier, que la répulsion des queues des comètes par le soleil était inversement proportionnelle au carré de leur distance, c’est-à-dire que cette force répulsive suit les mêmes