tive de l’existence d’une force qui rejette loin du soleil des particules de matière extrêmement petites. C’est ce que nous appelons la force répulsive.
En ce qui concerne la température du soleil nous avons
déjà vu que les deux méthodes employées pour la déterminer
ont donné des résultats assez divergents. En partant du rayonnement,
Christiansen, et après lui Warburg l’ont évaluée à
6 000 degrés environ. Wilson et Gray ont trouvé, pour le centre
Fig. 32. — Photographie de la couronne solaire en 1898 (d’après Maunder). L’activité solaire était moyenne à ce moment.
du soleil 6 200 degrés, chiffre qu’ils ont rectifié plus tard, en le
portant à 8 000 degrés. Par suite de l’absorption qui a lieu dans
les atmosphères du soleil et de la terre on trouve toujours des
valeurs trop faibles. Cela est encore plus vrai pour les calculs
qui prennent pour base l’autre méthode, celle qui se sert de la
longueur d’onde correspondante à la portion du spectre la plus
intensément calorifique fournie par les rayons du soleil. Le
Chatelier a fait la comparaison de la lumière solaire filtrée à
travers un verre rouge avec celle de diverses sources artificielles,
filtrée de même, et dont la température était parfaitement
connue. Il est arrivé par ce procédé à évaluer la température
du soleil à 7 600° C. La plupart des savants sont cependant