HISTOIRE POPULAIRE DE LA COMMUNE DE PARIS
Je n’ai pas parlé jusqu’à présent des démissions de quelques-uns des membres de la Commune, démissions qui, cependant, exercèrent une fâcheuse influence, moins encore par la valeur personnelle de plusieurs des démissionnaires que grâce aux circonstances, et surtout aux relations particulières de ces derniers.
Ces démissionnaires, en effet, appartenaient tous à la bourgeoisie, et certains empruntaient à leurs rapports avec Gambetta et les hommes les plus avancés de la gauche, une importance véritable. Qu’ils eussent refusé le mandat du peuple, qu’ils eussent décliné l’honneur de ce grand péril et de ce grand devoir, la veille, avant l’élection, personne n’eût songé à s’en étonner, ni peut-être à le blâmer.