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sa ponctuation, y compris son flagrant abus des virgules.

Nous nous sommes permis une seule chose, pour la facilité des futures références : c’est, en même temps que nous numérotions les anecdotes, de leur donner à chacune un titre, le cherchant non point pittoresque, ce qui eût été facile avec Malherbe, mais aussi exact que possible.

Enfin on trouvera à la suite de chaque anecdote une notice critique comprenant strictement les rapprochements et les explications qui nous ont paru nécessaires pour comprendre et apprécier l’anecdote.

Telles que nous les donnons, nous croyons qu’elles peuvent offrir aux érudits et aux lettrés un double intérêt, comme source de Tallemant des Réaux et à titre de nouveaux documents pour connaître Malherbe et son temps.

Puissions-nous par ce petit travail apporter notre modeste pierre — (souhaitons que Malherbe ne l’eût pas traitée de moilon, voir an. 3) — au monument nouveau, que la critique de notre fin de siècle, guidée moins par l’enthousiasme que par la réflexion, est en train d’édifier au vieux poète[1] !

Au VIVIER près Reims, le 1er Janvier 1893.

  1. (1) M. E. Roy en a posé une pierre en publiant : Une pièce inédite de Malherbe. Paris, Ern Leroux. 1888. M. Armand Gasté a continué par La Jeunesse de Malherbe, 1890.