Page:Arnelle - Une oubliee madame Cottin.djvu/77

Cette page n’a pas encore été corrigée

venaient de vous, afin qu’elles fissent plus d’impression sur son esprit, car Félicité a beaucoup de confiance en vous. Cet aveu a été utile, comme la vérité l’est toujours ; elle a senti la nécessité de corriger beaucoup de choses sur lesquelles elle s’aveuglait ; mais sur les moyens à prendre, elle a besoin de nouvelles lumières. Vous avez trouvé des torts à l’enfant, n’en avez-vous point aperçu dans la mère ? Dites la vérité sans ménagements ? Si la politesse la couvre de voiles, c’est à l’amitié à les écarter. Félicité est persuadée que si sa fille est mal, le mal vient de la manière dont elle a été élevée ; elle est donc empressée à réparer le mal qu’elle a fait, s’il en est temps encore. Elle ne la voit que tardive, il me semble que vous l’avez jugée nulle… Enfin, je désire que vous me disiez encore ce que vous pensez d’Agathe, la cause à laquelle vous attribuez son excessif retardement et les moyens susceptibles de hâter son développement.

Je vous réitère aussi de m’envoyer, le plus tôt que vous pourrez, les lois sur l’adoption… C’est un sujet dont je m’occupe depuis long-