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dès l’entrée du bourg, avec ses deux ailes rejoignant la grille. Elle est toute simple, sans architecture, au toit bas et aux petites mansardes peu élevées. La porte, occupant le milieu de la maison, laisse pénétrer dans le rez-de-chaussée, et de l’autre côté se trouve la véritable façade, que longe une terrasse élevée de quelques marches au-dessus du jardin.

De cette terrasse, le sol descend en pente douce jusqu’à la rivière, qu’on aperçoit un peu plus loin, donnant au paysage ce charme que l’eau y apporte toujours. Au delà, en des tons variés, s’égrènent divers villages, Longjumeau, la vallée boisée de l’Orge, à droite Palaiseau et l’Yvette s’enfuyant dans la vallée de Chevreuse. Au milieu, des corbeilles de fleurs aux couleurs éclatantes mettent une note vive dans la verdure ; à gauche, une allée de vieux acacias borde la route et mène à un kiosque assez grossièrement construit, datant du milieu du dix-septième siècle. Il domine cette vue reposante et se compose de deux pièces. C’est là que Mme Cottin venait rêver, méditer et écrire.

Son premier soin fut d’attirer dans sa retraite