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Cependant Le Breton convient à la fin, que : « La passion est en nous la flamme qu’il faut aviver. Point de génie, point d’héroïsme sans la divine étincelle. Il faut remercier ceux qui les exaltent, dussent-ils nous tromper. L’honneur du romantisme sera d’avoir été entre les philosophes et les réalistes, entre deux écoles d’ironie, une école d’enthousiasme et de foi. »

En 1908, Mme Cottin se retrouve sous la plume d’Edmond Pilon dans ses Muses et bourgeoises. « Presque tous les écrits romanesques de ce début du siècle, dit-il, ont les formes les plus sensibles de la passion, une finesse à les peindre et à les exprimer qui est tout le secret de ces âmes littéraires. L’emportement qu’on mettait alors en toutes choses, avait frappé de bonne heure l’imagination de ces jeunes femmes auteurs.

« Les héroïnes de Mme Cottin, quel que soit leur costume, cachemire, crêpe ou levantine rose, soit qu’elles errent aux terrasses ou sous les bois d’automne, soit qu’en robe de percale et en chapeau de paille fleuri elles président aux doux soins de la campagne et de leurs