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alors dans l’impossibilité de payer. Que le sieur Jauge, en qualité de premier aide-de-camp ayant rang d’aide-major général de la Garde Nationale parisienne, avait servi avec le plus grand zèle dans toutes les circonstances difficiles depuis le mois de juillet 1789. — Que le plus grand moyen de multiplier les vertus et les actes civiques est de témoigner la reconnaissance publique aux citoyens qui ont bien mérité de la Patrie.

Ce membre a demandé qu’il fut fait, dans le procès-verbal, une mention honorable des services rendus par les sieurs Jauge et Cottin, et que le président de l’Assemblée fût chargé d’écrire, au sieur Jauge, une lettre pour lui témoigner la satisfaction de l’Assemblée sur la manière dont lui et le sieur Cottin se sont comportés depuis le commencement de la Révolution. La motion, mise aux voix, a été adoptée et décrétée en ces termes :

« L’Assemblée Nationale décrète qu’il sera fait une mention honorable dans le procès-verbal des services rendus par les sieurs Jauge et Cottin dans le cours de la Révolution ; et que le Président écrira au sieur Jauge pour lui témoigner que l’Assemblée Nationale est satisfaite des services que lui et le sieur Cottin ont rendus à la chose publique depuis le commencement de la Révolution. »