Page:Arnelle - Une oubliee madame Cottin.djvu/304

Cette page n’a pas encore été corrigée

Champlan avec M. de l’Etang ; j’en étais partie la veille pour venir ici, chez ma belle-mère, passer une quinzaine de jours ; c’est vraiment une peine bien sensible pour moi que d’avoir perdu le plaisir de vous voir ; ma cousine en est également désolée. Nous n’avions pas besoin qu’il fût si rare pour en sentir tout le prix et, dans cette triste saison, il n’y a point d’espoir de le retrouver.

« Veuillez, madame, recevoir et faire agréer tous nos regrets à M. de l’Étang ; ils sont plus vifs que je ne puis vous dire. »

Est-ce à ce moment que Mme Verdier, de retour à Champlan avant sa cousine, reçut la visite de Chateaubriand, que Mme Cottin avait dû rencontrer chez Mme de Pastoret ?…

Durant l’automne de 1806, Mme Cottin, toujours dévouée, consentit à accompagner en Italie une de ses parentes par alliance, la seconde femme de son cousin Lemarcis, Mlle de Beltrux, qui se trouvait être la nièce du sénateur Garnier. Cette jeune femme était affligée, malade, et le rôle de compagne de route ne devait pas toujours être très facile auprès d’elle, contre-balançant ainsi le