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déjà la collection la plus considérable de celles que l’on possède.

Le 9 décembre de la même année, Armand de Pontmartin[1] écrivait dans la Gazette de France, à propos de cet article : « Décidé à écrire sur Mme Cottin, d’après l’intéressant travail de M. de Gannier, je veux la disputer à un injuste oubli et remettre en lumière, ou au moins clair-obscur, son talent et ses ouvrages. Malvina, Mathilde, Amélie Mansfield, Claire d’Albe, son chef-d’œuvre, s’associèrent aux émotions et aux insomnies des rhétoriciens de 1828. Les aventures de Mathilde et de Malek Adel partagèrent longtemps avec la mort de Poniatowski et le Juif Errant l’honneur de tapisser les chambres d’auberge.

« Sainte-Beuve a écrit : « Rien n’égale le succès qu’eurent dans leur temps les romans de Mme Cottin. Elle-même a excité de grandes passions. Elle n’était ni belle ni même agréable, blonde un peu sur le roux, parlant peu, ayant l’air d’être toujours dans les espaces, mais elle

  1. Auteur des Jeudis de Mme Charbonneau.