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que vingt-quatre ans, et les réflexions de M. de Gannier sur le désappointement des rêves de quinzième année de la jeune fille sont hors de propos. Enfin, il dit qu’au moment où Mme Cottin se retira à Champlan après la mort de son mari, elle fit venir auprès d’elle, avec Julie Verdier, Félicité Jauge, sa nièce. Il n’y a pas eu de Félicité Jauge dans la famille ; cette Félicité était Mme Lafargue, sœur aînée de vingt ans de Julie Verdier.

Ces erreurs rectifiées, nous lui devons la découverte des lettres les plus nombreuses, adressées par Mme Cottin à un homme, cette fois beaucoup plus âgé qu’elle, qui en était tombé amoureux en s’occupant de mettre de l’ordre dans sa fortune. L’authenticité de ces lettres, qu’on lui fit connaître dans les environs de la Flèche où s’était retiré le soupirant malheureux, est établie par la personne qui les tenait d’une Mlle Dervaux, à qui ce correspondant avait laissé son mobilier. Ces lettres n’étaient plus qu’au nombre de trente, après qu’il y en avait eu bien davantage ; mais on en avait dérobé une partie. M. de Gannier ne donne que les principales, qui forment