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trait de la vertu à la sensibilité. Genlis fait réfléchir, Staël penser, Souza sourire, Cottin rêver et pleurer. »

Cet article est accompagné du portrait de Mme Cottin, gravé par Chasselat et dessiné par Migneret.

François Soubies, une des gloires de Bagnères-de-Bigorre comme avocat, préfet des Hautes-Pyrénées en 1848, puis député de ce même département, a publié, dans la Petite Gazette du 30 mai 1865, deux lettres de l’auteur de Mathilde adressées à sa sœur Fanny Soubies.

En 1868, la Revue d’Aquitaine a donné, sous le nom de Tamizey de Larroque, une biographie contenant également des inexactitudes, plus deux lettres venant de la collection Delpit, adressées au citoyen Victor de Lamothe à Saint-Foy-sur-Dordogne, pendant l’emprisonnement du cousin de Mme Cottin à Versailles. Elles sont datées de 1793.

Mais le plus grand nombre de lettres qui aient été retrouvées, sont celles que donne M. de Gannier[1] dans le Correspondant d’août 1888,

  1. On se demande comment il les avait eues, car la famille de Mme Cottin, ayant appris leur existence, les