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joies, les douleurs, les larmes, les vertus et jusqu’aux faiblesses mêmes, réalisées et embellies par son pinceau… Elle est visiblement sous l’influence du génie de Rousseau.

« Son style est sans art, incorrect. Son mauvais moule classique, guindé, solennel, prétentieux, conforme au mauvais goût de l’époque, est racheté par l’abondance, la chaleur, la grâce, l’énergie. »

À la suite de cette appréciation si élogieuse, et dont la critique ne porte que sur la forme, celui qui écrit ces lignes donne, sur la vie de Mme Cottin, de courts détails plus exacts que ceux des autres biographes et parle de son amour pour le philosophe Azaïs.

Le Plutarque français de 1861 publie sur Mme Cottin une étude par Alissan du Chazet, commençant par une biographie inexacte. Il dit ensuite qu’elle a eu une destinée contraire à ses goûts et opposée à ses principes. Sa célébrité est une bizarrerie de sa vie plutôt qu’une inconséquence de son esprit ». Il eût peut-être été plus juste de dire que sa destinée était d’être célèbre malgré elle. Contrairement à Dessalle