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Son frère Stanislas de Lugo fréquentait aussi le salon Soubies, avec sa femme la comtesse de Montijo, grand’mère de l’impératrice Eugénie, qu’il avait épousée aïeule déjà d’une nombreuse tribu. Palafox, marquis de Lazan, qu’on voyait aussi dans l’entourage de Mme Cottin, était le frère de l’héroïque défenseur de Saragosse et le gendre de la comtesse de Montijo.

Du reste, cette petite ville a toujours passé pour distribuer libéralement sa cure physique et morale par ses eaux et son amour du plaisir. Mme du Noyer raconte, dans ses Lettres Historiques et Galantes du dix-septième siècle, tout l’agrément qu’elle y trouvait, et chacun connaît la chanson : « Bagnères, Bagnères, séjour de plaisir et d’amour, etc. »

Un intérêt du salon Soubies était aussi le philosophe Azaïs, dont la parole éloquente exposait avec feu ses conceptions sur l’ensemble de l’univers et la religion nouvelle qui émanerait de ses conclusions.


    Mathias du Moret ; Versailles, Lasserre, Cazeaux, à d’autres, jusqu’au moment où on les réunit aux Thermes, établissement municipal.