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pendant la cruelle période qu’inaugurait l’année de son mariage et qui lui avait coûté le bonheur, dans la vie de son époux. De là, ce prétendu biographe passe aux diverses classes composant la société d’alors, et aux fonctionnaires dont Mme Cottin ne connaissait aucun. Au sortir du leurre égalitaire de la Révolution, le galon, le panache avaient repris leurs droits. Auguis nous trace, avec désinvolture, sur le monde officiel qui l’entoure, des portraits genre La Bruyère, mais cette fois en caricature. Après quoi, il revient à son héroïne durant quelques lignes consacrées à ses qualités de bonté, de douceur, de modestie, de charité inépuisable, à son talent d’écrivain qu’il admire sans réserve ; puis ce fantaisiste repart en considérations sur les motifs qui peuvent bien pousser une femme à devenir auteur. Tout à coup, voilà Homère et Ossian qui interviennent, on se demande pourquoi, si ce n’est pour nous faire connaître ce qu’il pense du barde Scandinave découvert ou inventé par Macpherson. Et il nous ramène aux femmes de plume du temps : Mme Necker, mère de Mme de Staël ; celle-ci dont il parle brièvement ; Mme de Beauharnais,