Page:Arnelle - Une oubliee madame Cottin.djvu/12

Cette page n’a pas encore été corrigée

et des notices de ses éditeurs. Mais, comme on ne la lit plus, ce n’est pas là qu’on aurait été la chercher. Nous n’allons d’ailleurs en citer que les principaux.

De ces éditions, il semble qu’il n’y ait presque rien des toutes premières, parues en 1798, 1800, 1802, 1805, 1806, qui probablement ne devaient pas être d’un grand nombre d’exemplaires. La plus ancienne, par Coignet, se trouve à la bibliothèque de l’Arsenal et n’a qu’un volume. Il y en a aussi dans quelques bibliothèques particulières.

Des notices accompagnant ses œuvres, les unes honnêtement ternes, comme celle de Petitot, dans l’édition Foucault de 1820, s’étendent surtout sur les ouvrages et disent peu de chose de la vie de l’auteur.

Auguis, dans son avant-propos de l’édition Dabo (1810), reproduit ensuite par Ménard et Davenne en 1824, n’en dit pas beaucoup plus ; mais il s’en sert comme prétexte pour se livrer à une foule de considérations personnelles, tout à fait étrangères au sujet : sur la politique du moment par exemple, dont Mme Cottin ne s’occupait pas. Elle avait eu assez des affaires publiques