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épitaphe nous apprend que l’on a rempli religieusement envers lui cette dernière disposition.

Il est présumable que sur la fin de sa vie, retiré du théâtre depuis plusieurs années, revenus de toutes les illusions de ce monde, il chercha des consolations dans la religion, et que cette même religion le rendit heureux dans ses derniers moment.

Ce qui le donne à croire, c’est qu’il exigea que l’on plaçât une croix sur sa tombe. Cette dernière volonté, qu’il manifesta hautement pendant sa maladie, ne fait qu’ajouter encore à cette réputation de probité qu’il s’était acquise, et ne peut que donner une idée avantageuse de la moralité de son fils qui l’a fait scrupuleusement exécuter. Il y a dans les quatre Cimetières de Paris beaucoup de tombes dépouillées de ce signe du Christianisme, quoique les personnes dont les corps y reposent fussent d’une profession qui aurait dû faire présumer en elles plus de sentimens de piété que dans celle qu’exerçait Vestris.




CIMETIÈRE DE VAUGIRARD.

Planche 15.

TOMBEAU DE M. ROTALIÉ.


Ce monument a été élevé à gauche, en entrant par la porte du petit Vaugirard ; il est construit en pierre ; la table saillante de six lignes, qui porte l’inscription, est de marbre noir antique, et les lettres sont dorées.