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oriental et revient à l’occident, de manière que les chars peuvent maintenant arriver plus aisément jusqu’à cette hauteur, par cette allée tournante. Il faut ajouter à cet embellissement, qui était de toute nécessité, les travaux qui ont eu lieu pour soutenir les terres du côté de l’est, et empêcher les pluies de les faire ébouler. Sans doute, il en reste encore quelques-uns à exécuter qui se font actuellement pour l’entière facilité de la circulation des voitures et des piétons ; mais tel qu’il est, ce cimetière ne peut être comparé qu’à ceux que la superbe Athènes avait préparé : il offre le spectacle le plus intéressant pour le voyageur sensible qui, au milieu des tombeaux, trouve le site le plus champêtre, les promenades les plus solitaires, l’ombre propice, la verdure, les plus beaux points de vue, et le sujet de la méditation sur la mort, sur la beauté de la nature, et sur les tristes résultats des vains plaisirs, et des peines trop réelles de la vie.