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Elle vécut trop peu ; le sort, le cruel sort,
Sans pitié la poussa sous la faulx de la mort,
Hélas ! dix jours après qu’elle eut donné la vie
À sa fille du nom de Françoise-Eugénie.
Ah ! combien ses attraits lui valurent de fleurs ;
Sur sa tombe, passans, versez, versez des pleurs…


Planche 34.


Cette planche représente la face latérale de droite. Sur celle de gauche, au-dessus du bas-relief, on lit :


L’ange de la mort veille dans cette enceinte,
Mortel respecte le dernier asile de ton semblable.


Ce tombeau est ombragé par quelques épicia[1] et un frêne pleureur qui se trouve planté à la tête du monument. Il est entouré d’une balustrade en bois de vingt pieds de long sur quatorze de large.

On arrive à ce monument en prenant la route qui est en face de soi en entrant dans le cimetière. Il est à droite sur le bord de la grande allée des sycomores, et près du monument gothique.


Planche 35.


Le no . 1er. représente le médaillon en bronze qui se voit dans le tympan du fronton principal.

Le no . 2 représente celui qui se voit dans le tympan du fronton de la face opposée qui fait la tête dudit monument.

  1. Arbre toujours vert.