Aimable jeune homme, c’est en vain que tu fus recommandable par ta piété filiale, tu reposes dans l’Éternel exil des tombeaux ; mais, seul, tu n’y resteras pas encore long-temps. Bientôt, reposeront auprès de toi ceux qui auraient dû te précéder dans la tombe, l’un à ta droite, l’autre à ta gauche, et tous deux sous la même pierre ; ce père, qui, ayant cessé, de l’être du moment où tes dépouilles ont été enfermées sous ce tombeau, est continuellement poursuivi par sa douleur, et la plus malheureuse d’entre toutes les mères qui ne veut point être consolée, parce qu’il n’y a plus pour elle de consolations depuis que tu n’existes plus.
Adieu. Attend nous, nous ne resterons pas encore longtemps séparés.
« Avant de nous quitter pour toujours, cher enfant, reçois