dire que nous avons besoin de pardon pour toutes nos offenses, encore qu’elles ne soient que venielles, et non mortelles : (...). Encore, dit-il, qu’elles ne ſoient pas telles qu’elles nous obligent de nous renrer des Autels Diuins. Et en un autre endroit, pour dire qu’un homme ne doit pas se glorifier, encore qu’il ne commette pas des pechez mortels : (...). Encore, dit-il,quil ne commette rien qui donneſujet de leſeparer de la Communion de l’Autel.
Chapitre V.
SECONDE EREVVE.OjgE TOVTES
ſortes de Pechez mortels merìtent Cexcommunicetùon,
felon le langage des Peres : C’ejl h dire,
le rctranchement de íEucharijlie.
A seconde preuue íèpeut prendre
de l’Excommunication , que ie
soustiens estre la peine ordinaire
qu’on impoíoit à tous les Laiques,
qui le vouloient releuer de
quelque Peché mortel.
le n^doute point que cette propoíìtion ne
vous ſemble d’abord vn peu estrange ; mais i’eſ
pere neanmoins de la faire voir íi clairement
dans les Peres, que pour peu que l’on veuille ſe
deſpoiiiller de preoccupation , & ouurir les
yeux à la verité, ie ne puis croire que l’on n’en
demeure cntierement conuaincu.
Kk iij
Quidquid pcccâmusetiamsi
non
taleíitquod à Diuinis,
remoucrc
compellat altaribus.
2/>.54.
Etiamsi nihil co-]
mittat, vndeab
altaris Communioncſeparctur.
Homy o.c-3'