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clause ; lors qu’ils seroient connus et publics ; ainsi que l’on fait maintenant. Mais en dernier lieu, pour ne point entrer en cette question, que je reserve à un autre temps, et pour m’arrester simplement à ce qui est necessaire à la defence de la verité, que vous voulez obscurcir, par cette distinction de crimes enormes et de penitence publique, dont vous esbloüissez les ignorans ; je vous soustiens formellement, que tous les peres ont creu, que generalement pour tous les pechez mortels, il falloit estre plusieurs jours à faire penitence avant que de communier, qui est ce que vous ne pouvez souffrir. Appellez, ou n’appellez pas cette penitence, publique, ce n’est pas à cette heure dequoy il s’agit : il me suffit de vous convaincre par le tesmoignage des peres, de ce que vous niez si hardiment ; et pour rendre les preuves plus claires, je les reduiray toutes à six ou sept chefs.


Chapitre 4


que selon le sentiment de tous les peres, toutes sortes de pechez mortels nous obligent de demeurer quelque temps en penitence avant que communier. premiere preuve de cette verité, fondée sur la distinction des pechez mortels et veniels.

la premiere de ces preuves servira de fondement à toutes les autres, expliquant la