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Si ce saint evesque croyoit que les petites imperfections de la jeunesse devoient empescher une jeune fille élevée dans la vertu et dans la pieté, sous la conduite d’une bonne mere, de communier plus souvent que tous les mois, si elle ne travailloit beaucoup à s’en corriger, se fust-il persuadé, comme vous faites, que des personnes engagées dans le monde, et sujettes à bien d’autres imperfections, se trouvassent si facilement dans les dispositions requises pour communier tous les huit jours, qu’il y eust sujet d’accuser d’imprudence tous ceux qui les en empescheroient ? Eust-il poussé à cette communion