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SI TU M’AVAIS AIMÉE


AH ! J’AURAIS SU T’AIMER



Ah ! j’aurais su t’aimer ! J’aurais compris ton âme ;
Sur ton cœur d’homme fort aux détresses d’enfant
J’aurais mis mon amour, mon tendre amour de femme,
Et je t’aurais voulu libre, heureux, triomphant.

J’aurais su respecter tes heures de silence,
Le calme qui convient à ton noble labeur,
Ton légitime orgueil, ta fière indépendance,
Pour que ta belle vie ait toute sa valeur.