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SI TU M’AVAIS AIMÉE

EN PÂTURE

Ainsi que doit faire un lutteur blessé
J’ai très fièrement caché ma blessure ;
Je disais : Le Temps avec sa main sûre,
Mettra sa douceur sur mon cœur glacé.

Mais quand f ai tenu l'espérance morte
Entre mes deux mains tremblantes de froid,
Lorsque j'ai senti l’indicible effroi
De voir un cercueil au seuil de la porte ;