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SI TU M’AVAIS AIMÉE

Mais je voudrais au moins que de tant de douleur
Jaillisse pour ton âme une claire espérance ;
Puisque la vie a mis dans mes mains la souffrance.
Qu’elle donne à tes jours une dernière fleur.

Qu’elle t’apprenne enfin que je n’ai sur ma bouche
Que des mots de pardon, de douceur et de paix,
Que je suis ton amie, ô toi qui m’oubliais,
Et que ton ombre est là, sur mon étroite couche.