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LA MAISON DE GRANIT


Faites de votre force une force à mon âme ;
Qu’elle soit pour mes bras le bouclier d’airain
Que nulle arme ne peut pénétrer de sa lame,
Et les rigueurs du sort me frapperont en vain.

Et, malgré la fureur de l’orage qui gronde,
Je resterai, comme un bel arbre toujours vert
Reste, nouant au sol sa racine profonde,
Silencieusement suspendu sur la mer !