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leur met le fouet au cul ! Et on monte l’une, et on monte l’autre ! Et on les prend et on les quitte ! Et quand on entre au cabaret, elles restent à la porte ! Ce qui est vrai pour l’art vétérinaire est vrai pour l’art concubinaire !

Et pour avérer ses dires, il conte :

— Un homme et sa femme partaient aux champs le matin et s’en revenaient le soir. Chaque fois, la femme disait : « Je veux passer par le bois ! » Bien que ça doublât la route, elle n’en voulait point démordre… — « Ha ! lui dit l’homme, un beau jour, tu veux passer par le bois ? Nous allons t’y faire passer ! » Et lui donne cent coups de bâton ! C’est ce qu’il lui fallait ! Quand elle eut passé par ce bois-là, elle ne demanda oncques plus à passer par l’autre !

Le menuisier dit à son tour :

— Une garce, parlant de son mari, répétait à tout venant : « Ha ! ce n’est pas lui qui me mettra jamais la