Page:Arnac - Le Brelan de joie.djvu/296

Cette page n’a pas encore été corrigée

chette, entrait par la fenêtre, sortait par la cheminée, s’asseyait sur le poêle, jetait sa montre aux chiens et regardait l’heure à un caillou, levait la jupe des dames pour y chercher sa tabatière, prenait sa pantoufle pour son livre d’heures, couvrait la lunette de son chapeau et se coiffait du cou- vercle, allait visiter un ami qu’il avait enterré la veille, dé jeûnait le soir, dînait le matin, péchait sur la route et mettait le pied dans la rivière, marchait sur la queue des dames et demandait pardon aux chiens, écrivait une lettre urgente et la jetait dans sa poche, prenait une voiture et marchait derrière, jetait son vin dans le trictrac et buvait les dés, trempait son doigt dans l’esquipot et jetait un liard dans le bénitier, secouait la servante pour en faire tomber les prunes, donnait du pied aux vieil- lards et saluait les gamins, faisait gras le Vendredi saint, et maigre le mardi-gras, mettait sa chemise sur sa