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leur assiette, sur le derrière de leur voisine, en criant :
— Paix ! Paix ! que la mariée chante !
La bru, qui est de beau corsage, ne se le fait point dire deux fois ; elle se lève et chante :
Je ne vis plus dans l’ignorance,
Je sais mon ba be bi bo bu,
Déjà, mon petit cœur ému
Près d’un jeune berger, commence
À faire ta te ti to tu.
Faites-moi donc présent, ma mère,
D’un mari da de di do du
Qu’il soit amoureux, vif et dru,
Surtout d’un âge à pouvoir plaire,
Car un vieux pa pa pi po pu.
Si, pour moi, sa tendresse dure,
J’aurai pour lui de la vertu ;
Mais si c’est un hurluberlu,
Ah ! ma mère, je vous le jure :
Il sera ca ce ci co cu !
Toute la noce de rire. Alors les trois compères de crier au marié ! Et ce